Publié le 17 Octobre 2024

Une passoire thermique est un bien énergivore, trop énergivore. Elle est catégorisée ainsi à cause de ses résultats au DPE. Le bien a été classé F ou G, soit les deux dernières catégories. Un bien est classé F si :

• Sa consommation énergétique excède les 331 à 420 kWh/m²/an.
• Ses émissions de CO2 sont comprises entre 71 et 100 kg CO2/m²/an.

Un bien est classé G si :

• Sa consommation énergétique excède les 420 kWh/m²/an.
• Ses émissions de CO2 sont supérieures à 100 kg CO2/m²/an.

Un confort de vie moindre et des factures énergétiques élevées

À l’instar d’une passoire, ces logements laissent filer l’énergie généralement à cause de problèmes d’isolation. Ces points de déperdition thermique entraînent une surconsommation d’énergie, et donc une augmentation des factures d’énergie. Autrement dit, les habitants se retrouvent à chauffer plus, pour des températures pas nécessairement plus confortables. Cela est valable en hiver, mais aussi en été lors de périodes de canicule. La chaleur s’installe dans le logement, et il est très difficile de le refroidir. Les passoires thermiques sont un point noir pour la santé et le confort des habitants, leur porte-monnaie, et l’environnement.

Vers une diminution des passoires thermiques

Depuis 2021 et la parution de la loi Climat & Résilience, le gouvernement français a pour objectif de diminuer de moitié les émissions de CO2 du pays d’ici 2030. Pour cela, il faut repenser le milieu de l’immobilier qui représente à lui seul 16 % des émissions carbone. Alors, le DPE permet de mettre en lumière les logements trop énergivores pour trouver des solutions. Ainsi, à partir du 1er janvier 2025, les biens classés G seront interdits à la location. Au 1er janvier 2028, il s’agira des biens notés F, et au 1er janvier 2034, les biens classés E. Du côté des ventes, les biens F et G doivent faire l’objet d’un audit énergétique afin de sensibiliser les nouveaux acheteurs à la question énergétique.